Après avoir enchaîné deux transats en solitaire, où il s’est classé en 2ème position pour The Transat et à la 5ème place pour la New-York-Vendée, Vincent Riou a pu reprendre ses marques sur son bateau qu’il a choisi de ne pas équiper de foils. Le skipper de PRB entame la dernière phase de préparation en vue du Vendée globe 2016.
Vainqueur du Vendée 2004-2005, Vincent Riou est engagé à 100% pour accrocher une deuxième victoire autour du monde, comme Michel Desjoyeau
« Ça m’a fait du bien de traverser tout seul, cela faisait longtemps. C’était l’occasion de se mettre en jambes pour le reste du programme de la saison ! » Vincent Riou a fêté sa deuxième place sur le podium de The Transat, entre Plymouth et New York (départ le 2 mai) avant d’enchaîner deux semaines plus tard sur la nouvelle transat New York – Vendée les Sables d’Olonne (départ le 29 mai). Le skipper de PRB a été contraint de faire un stop aux Açores pour réparer une voie d’eau à bord causé par une collision avec un OFNI. Cinq autres bateaux (Banque Populaire, Groupe Queguiner, Safran, Saint-Michel Virbac, No Way Back) ont d’ailleurs dû être déroutés à Newport pour réparer les dégâts consécutifs à différents chocs.
« La question n’est pas de foiler ou non foiler…ce sont surtout les hommes qui font la différence »
Vincent a ainsi pu réparer la fissure au niveau du cache ligne d’arbre d’hélice et a dû également changer la génératrice du bateau qui ne fonctionnait plus depuis la veille. Malgré ses avaries dues aux rencontres hasardeuses et malheureuses durant la course, PRB a confirmé ses performances sur l’eau. Après avoir sérieusement pesé le pour et le contre, l’équipe de PRB a finalement décidé de ne pas opter pour les foils qui ne représentent pas une option convaincante pour PRB. « Je ne crois pas que la question est : foiler ou non foiler. C’est surtout le mec qui arrivera à enchainer au mieux toutes les transitions, celui qui ne fera pas d’erreur qui réussira à gagner. On n’a pas vu de gros écarts de vitesse entre les bateaux sur cette dernière course. La leçon à en tirer, c’est que nous faisons du solitaire. Et que dans ce cadre, ce sont surtout les hommes qui font la différence. Le débat va surtout être dans la manière de faire et pas sur les bateaux. De toute façon, c’est sûr, le bateau il faut qu’il soit rapide et fiable. »
Sources : PRB
Vincent Riou utilise les lampes torches Exposure Marine à bord de PRB »