Pas moins d’une cinquantaine de rorquals à bosse et communs ont déjà pu être identifiés dans le golfe du Saint-Laurent, près de Gaspé et Percé, à la grande joie des touristes et amateurs de whale-watching. Les baleines ne sont pas les seules à profiter de cette saison poissonneuse qui incitent les plongeurs et randonneurs palmés à enfiler leur palmes.
Une saison particulièrement propice aux observations de baleines
Les baleines sont arrivées tôt en mai dans le Golfe du Saint-Laurent, au large de Gaspé et de Percé d’après Josiane Cabana, porte-parole du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), qui constate une présence plus tôt et plus longue dans la zone que d’habitude.
En à peine quatre ou cinq sorties de photo-identification en mer, dans la baie de Gaspé et dans le secteur de Percé, les amateurs de cétacés ont répertorié pas moins d’une vingtaine de baleines à bosse et une trentaine de rorquals communs.
«Les chercheurs tentent de comprendre pourquoi ces baleines y demeurent plus longtemps et en si grand nombre cette année. C’est fort probablement une question de nourriture abondante qui est bien présente, tant en quantité qu’en qualité dans ce secteur», a dit Mme Cabana.
La Gaspésie renferme des trésors sous-marins méconnus
Que ce soit en apnée ou en plongée bouteille, les fonds marins du Golfe du St-Laurent sont une source de découvertes intarissables. Contrairement à ce que l’on imagine, une fois bien équipé, les conditions de plongée sont très favorables avec une visibilité moyenne de 15 mètres et une riche biodiversité marine accessible. Entre massif rocheux, tombants et forêt de Kelp, les randonneurs subaquatiques peuvent faire de belles découvertes tels que homard, crabes, loup, colonie d’ophiures, anémones chevelues, oursins verts ou astéries. Impressionnantes, les grandes algues brunes peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur – elles grandissent de 1 cm par jour durant la saison estivale ! – et cachent une vie marine foisonnante et diversifiée. Dans le bleu, le spectacle des ballets de bancs de maquereaux, de harengs ou de lançons est toujours un régal.
Sources : Journal de Québec