Poser un film recyclable sur une coque plutôt que d’ y empiler des couches de peinture semble une démarche durable, il y a lieu néanmoins de bien sélectionner le film qui convient en suivant les spécifications données par chacun des fabricants. Chaque fabrique réalise des films qui font appel à des matières premières différentes, mais tous revendiquent une solution respectueuse de l’environnement.
Il sera bon de parcourir les sites de certains d’entre eux pour se faire une idée précise à ce sujet:
- https://www.3mfrance.fr/3M/fr_FR/communication-graphique/
- https://www.hexis-graphics.com/fr/products/films-total-covering/
Il sera utile, en outre, de porter son choix sur une matière résistante dans le temps validée par une garantie constructeur en années: de 4 à 7 ans en général.
Il est utile également d’adjoindre pour les surfaces exposées aux coups, comme l’étrave lors des remontées d’ancre, un film supplémentaire transparent conçu pour amortir les chocs et protéger le support. Ceci génèrera des frais supplémentaires.
Remplacer les traditionnels martyrs inox par des bandes adhésives de kevlar en face des taquets d’amarrage peut s’avérer préférable.
Enfin la clef de la réussite demeure dans les mains de l’applicateur qui devra faire preuve d’un professionnalisme au-dessus de la moyenne constatée dans le milieu de la plaisance! Le film n’est pas un produit de camouflage des défauts de la coque! Ensuite la ligne de flottaison devra être réalisée de façon plus soignée que le reste de la coque car la moindre amorce de décollage, même peu visible à l’oeil nu, provoquera un arrachage du film. A cet endroit, la pression de l’eau à grande vitesse s’exerçant dans une bulle d’air peut provoquer l’éclatement du film qui partira en lambeaux. La qualité du film à cet endroit doit être équivalente voir supérieure à celle du reste de la coque, le support bien nettoyé et l’application soignée.